D'après Georges Seurat,
La voilette, crayon Conté sur papier, 1883, Musée d'Orsay, Paris.
“Je
ne suis pas passionnée par le pointillisme mais les œuvres que Seurat a
réalisé en noir et blanc sont pour moi ce qui existe de plus subtil et
délicat dans le travail de la lumière au crayon conté.
La
voilette, que je croise l'an dernier au détour d'une exposition "Les
archives du rêve", me rappelle instantanément ses œuvres que je
découvrais dans les petites salles du Musée d'Orsay alors que j'étais
étudiante et que je passais mon temps à remplir de copies mes carnets.
J'ausculte
dans ses moindres détails ce profil contrasté, je me perds dans cette
toile tissée par des mains expertes, au point de ne plus rien voir,
cherchant en vain à comprendre ce processus si étonnant de passages
imperceptibles entre ombres et lumières, aussi mystérieux que le regard
de cette femme sous sa voilette… Je tente alors quelques traits pour la
capturer.” Marielle Durand
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